Zones humides / Plans d’eaux

Les zones humides, un atout pour le territoire ?

La zone humide est une sorte d’éponge qui stocke l’eau et la restitue progressivement au milieu naturel.  Voilà une solution offerte par la nature pour garder l’eau et en avoir encore en période sèche.

Mais voilà, elles ont presque toutes disparues…enfin non, elles existent encore mais elles sont camouflées et ne sont plus en mesure de jouer leur rôle.

Pourquoi ? Parce que bien souvent, à la place se trouve un étang ou plan d’eau. Nos ancêtres étaient malins…c’était le meilleur endroit pour s’assurer du remplissage.  Pourtant, avec le réchauffement climatique et la diminution de la quantité d’eau disponible, on aimerait bien retrouver ces zones humides ! Par exemple, sur le bassin versant de l’Hyrôme (affluent du Layon), il existe 302 plans d’eau (oui, oui, on les a comptés !). C’est potentiellement un certain nombre de zones humides qui n’existent plus et qui ne peuvent plus jouer leurs rôles d’éponges.

En redonnant la place à la zone humide, cela améliorerait l’infiltration de l’eau dans les sols et en plus, on éviterait de perdre une grande quantité d’eau par évaporation, notamment lors des fortes chaleurs.

Vous l’avez compris ? Là où l’eau est la plus utile, c’est quand elle est dans les sols.

L’impact d’un plan d’eau à lui seul est parfois négligeable. Néanmoins, lorsque l’on regarde la multitude de plans d’eau sur le territoire et que l’on met tous leurs impacts en lumière, on se rend bien compte qu’ils exercent une forte influence sur la ressource. Tous les plans d’eau sont concernés, y compris ceux situés sur cours d’eau, car ils provoquent le blocage des sédiments, la concentration de la matière organique et l’impossibilité pour certaines espèces aquatiques de circuler librement

Des solutions existent : informez-vous sur les possibilités d’accompagnements pour réduire l’impact des plans d’eau en contactant Benjamin AUDEBAUD – Technicien de rivières « Layon aval et ses affluents » : 06 48 24 04 14

(Photo : Prairie humide dans la vallée de l’Hyrôme, ©CPIE_LOIRE_ANJOU)