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Saint Hilaire du bois
Patrimoine
LE VILLAGE
Sur les marches du Poitou, la villa carolingienne de Saint-Hilaire était perchée sur de hauts plateaux plantés d’une épaisse couverture forestière.
Au début du XIème siècle, le comte d’Anjou établit un château fort à Vihiers, ralliant à l’Anjou les terres voisines de Saint-Hilaire.
En 1793, Saint-Hilaire choisit le parti vendéen et est incendiée par les colonnes infernales de Tureau en 1794.
Le bourg se compose de trois maisons du 15ème siècle et d’un ensemble de maisons uniformes reconstruites au XIXème siècle. Basses, les angles bordés de briques, elles sont couronnées d’une corniche ornée d’une dentelure de briques ou de génoises spécifiques au sud de la Loire.
Au détour des routes, vous pourrez croiser une croix de chemin du XVIIIème siècle au lieu-dit La Galinière, ainsi que les fermes de la Génière et de la petite Tremblaye avec leur ordonnance du XIXème siècle, la ferme de la promenade du XVIème siècle et le manoir de l’Epinay.
LE CHÂTEAU DU COUDRAY-MONTBAULT
XIIIème et XVème siècles.
Sur ses murs alternent tuffeau et briques ornées de losanges émaillés bruns. A l’intérieur, les ruines du prieuré Saint-Jacques, une mise au tombeau en pierre du XVIème siècle et le gisant d’un seigneur y sont remarquables.
EGLISE SAINT-HILAIRE
De fondation carolingienne, elle porte le vocable d’un des premiers évêques (303-367) du diocèse de Poitiers dont elle dépendait.
L’édifice se composait au XIème siècle d’une large nef unique (les grandes dimensions caractérisant le roman angevin), d’un chevet plat et de chapelles orientées pourvues de passages ouverts sur le chœur.
Au XVIIIème siècle, les voûtes de la travée sous clocher furent restaurées. Incendiée en 1794, l’église est remise en état en 1800 et, peu de temps après, on lui adjoint une sacristie et un transept.
La dernière campagne de travaux est réalisée en 1864 par Simon, architecte à Meslay. On ajoute deux travées à la nef et deux chapelles au nouveau transept.
Lors de la restauration des enduits du choeur de l’église, nous découvrons des anciennes fresques du 14ème et du 17ème. Elles ont été restaurées en 1993.
Cette église est répertoriée dans les « Églises accueillantes en Anjou ». Un dépliant est à votre disposition au grand portail d’entrée.
MOULIN
Du XVIIème siècle sis 11 rue du Moulin, il ne reste que la tour et le toit.
GROSSE MOTTE
Dit Motte aux fées (motte féodale) visible après la déviation sur la gauche en direction de Vihiers.