Ensemble contre la jussie

Mercredi 4 juin, la commune de Lys-Haut-Layon vous donne rendez-vous à l’Etang du Lys de 11h à 12h pour lutter ensemble contre la jussie.

Au programme : présentation de cette EEE (espèce exotique envahissante), arrachage de la plante, verre de l’amitié

Prévoir : bottes, pantalon, manches longues

Inscription par mail à services.techniques@lyshautlayon.fr

A propos de la jussie

La Jussie ou Ludwigia, est une plante aquatique provenant d’Amérique du Sud ou du sud des États-Uni introduite en France entre 1820 et 1830 pour la décoration de bassins d’agréments et d’aquariums. Il existe deux formes envahissantes : 

• La Jussie à grande fleurs (Ludwigia grandiflora) plutôt aquatique et 

• La Jussie rampante plus terrestre (L. peploides) à ne pas confondre avec l’espèce de Jussie des marais indigène (Ludwigia palustris) dont les feuilles sont opposées et les fleurs sessiles toutes petites. 

De nombreux habitats lui sont favorables : les zones humides peu profondes, les bordures de plan d’eau ou encore les prairies humides. La jussie présente également d’importantes capacités d’adaptation grâce à ses longues tiges, et de résistance grâce à ses puissantes racines. Sa capacité à occuper tout l’espace disponible et à s’élever hors de l’eau lui permet de coloniser facilement son environnement.

Pourquoi est-elle nocive ?

Elle prolifère très vite dans les milieux naturels humides et aquatiques calmes (sans courant) et ensoleillés. Elle est capable de se développer de façon impressionnante en formant des herbiers denses qui éliminent toutes les autres plantes naturellement présentes induisant alors un appauvrissement de la biodiversité. Avec une floraison longue durant l’été (fleurs jaunes), elle se multiplie par ses graines mais aussi par bouturage (la plante peut se fragmenter et former de nouveaux plants qui vont à leur tour se multiplier).

Cette prolifération entraîne de nombreux problèmes pour les cours d’eau : écoulement de l’eau ralenti, comblement des fonds par les sédiments et envasement, déficit d’oxygène, baisse de la diversité des milieux aquatiques, et donc un déséquilibre important de l’écosystème touché ainsi que de provoquer une gêne des pratiques de loisirs (pêche et navigation). 

Pour ne pas aggraver la situation :

• Ne jamais implanter la Jussie dans un plan d’eau ou une mare. 

• Ne pas intervenir par arrachage, épandage d’herbicide ou tout autre moyen d’éradication sur une station repérée dans la nature, sans un avis et un encadrement adéquat.