Patrimoine 

Bâtiments de la commune de Tigné inscrits Monuments historiques :

CHAPELLE SAINTE-ANNE

XIIème et XVIIème siècles. Monument historique inscrit par arrêté du 17 juillet 1926. Cette ancienne église incendiée durant la guerre de Vendée, recouverte au XIXème siècle et conservée comme simple chapelle s’élève hors du bourg au cœur du cimetière. Elle présente un haut clocher carré avec petite baie à linteau à faux appareil à la base et fine flèche d’ardoise. La nef voûtée date de la fin du XVème siècle et s’ouvre par une porte latérale surmontée des armes de Beauvau. L’autel date de 1802.

CHATEAU DU GRAND RIOU

Monument historique inscrit par arrêté du 19 mai 1988, pour les ruines subsistantes. Château construit au XVème siècle, se composant d’une vaste enceinte rectangulaire. Incendié en 1792, il est resté depuis à l’état de ruines. MANOIR SAINT-JACQUES – SAINT-JEAN Situé au lieu-dit la Roche Coutant, il date des XVIème et XVIIème siècles, Monument historique inscrit par arrêté du 23 janvier 1989, pour les façades et toitures de la maison d’habitation, des communs, ainsi que les deux puits.

MANOIR SAINT-JACQUES - SAINT-JEAN

Situé au lieu-dit la Roche Coutant, il date des XVIème et XVIIème siècles, monument historique inscrit par arrêté du 23 janvier 1989, pour les façades et toitures de la maison d’habitation, des communs ainsi que les deux puits.

Autres bâtiments inscrits à l’inventaire général du patrimoine culturel :

AUMÔNERIE SAINT-JEAN

Route de Doué-la-Fontaine, du XVème ou XVIème siècle.

CHATEAU DE TIGNÉ

Situé sur un point de passage entre l’Anjou et le Poitou, le château est au Moyen âge le centre d’une châtellenie relevant du château de Saumur. Le château de Tigné possède alors des droits de haute-justice sur les paroisses de Tigné, Cernusson, Montilliers et Tancoigné. Le fief de Tigné donne son nom à la famille propriétaire, De Tigné, dont le blasonnement est d’argent à la croix pattée et gironnée de sable et de gueules l’un dans l’autre.

Au XVIème siècle, lors des Guerres de religion, Jacques de Beauvau-Tigné prend le parti de la Réforme protestante. Le 13 octobre 1595, le capitaine ligueur Des Esves surprend le château avec ses troupes, fait prisonnier Jacques de Beauvau-Tigné et se retranche dans le château qu’il fortifie. Le gouverneur de Saumur, Duplessis-Mornay, demande l’aide du Comte de La Rochepot, gouverneur d’Anjou et assiège le château.

Ses troupes comportent cinq canons, ainsi que le Comte de Montsoreau et Donadieu de Puycharic. En plus de ses troupes, il fait venir un millier d’arquebusiers, anciennement engagés dans la Ligue, qui pillent les alentours pendant 12 jours.

Un premier traité échoue, et le 5 décembre, Duplessis-Mornay autorise les assiégés à sortir avec leurs armes et bagages. On commence à démanteler le château, mais les travaux sont interrompus. Le donjon seigneurial, resté intact, accueille en 1598 le roi Henri IV qui vient y coucher après être venu de Gonnord.

En 1620, la terre et le château, propriétés de la famille de Beauvau, sont saisis et adjugés judiciairement à Claude d’Aubigné. En janvier 1632, il héberge une troupe de gentilshommes. Ces derniers décident d’aider Claude d’Aubigné à marier son fils à la fille d’Urbain de Maillé, Urbaine de Maillé. Ils l’enlèvent, alors qu’elle est âgée de 13 ou 14 ans. Les gardes venus au nom du roi sommer Claude de libérer la jeune prisonnière sont accueillis à coups de fusils. Le gouverneur d’Anjou Martin du Bellay assiège le château pendant deux mois avant de réussir à se faire remettre la prisonnière le 15 mars.

Le dernier seigneur de Tigné, Hippolyte-Jean-René de Toulongeon, émigre à la Révolution. Le château est incendié en 1794. Le château est vendu à un banquier d’Angers, M. Rogeron. Il le revend en 1826 au notaire de Tigné, Gendron. Sa fille épouse Pierre Péton, conseiller général de Maine-et-Loire. En 1830, on détruit deux tours et le portail d’entrée. En 1860, le château est restauré par l’architecte Ernest-François Dainville dans un style néogothique, avec les cinq tours et l’échauguette restantes du château d’origine.

Propriété au début du XXème siècle de Joseph-Henri Péton, maire de Saumur, ce dernier est ruiné par l’invasion du phylloxéra en France. Le domaine est vendu en 1919 à la famille Lalanne.
En 1989, le château et son domaine sont achetés 10 millions de francs par l’acteur Gérard Depardieu qui y exploite alors son premier vignoble.

Le 4 juin 1994, lors de la fête des vins rosés, une rue qui longe le château a été nommée “rue Jean Carmet”, acteur et ami de Gérard Depardieu, décédé quelques mois plus tôt.

PLUSIEURS CROIX DE CHEMINS

Dont la Croix de Chemin dite Croix du Bon Divin, chemin de la Gaillarderie au lieu-dit la Touche, du XVIème siècle, ou la Croix de Chemin dite Croix de Noizé, le Grand Noizé, du XVIème siècle.

EGLISE SAINT-PIERRE

Construite de 1860 à 1863.

HÔTEL DE VOYAGEURS DIT HÔTEL LE CHEVAL BLANC

Route de Cernusson, des XVIème et XVIIème siècles, repris au XIXème et ayant servi de forge.

PLUSIEURS MANOIRS

XVème et XVIème siècles, dont le manoir dit Logis des Barres, au lieu-dit Amigné.

PLUSIEURS MOULIN

À eau et à vent des XVIème et XVIIIème siècles.

COMMUNE DE LYS-HAUT-LAYON

10 place Charles de Gaulle, Vihiers
49310 LYS HAUT LAYON
Tél. : 02 41 75 80 60

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